À propos de La Fabrique de la radicalité. Une sociologie des jeunes djihadistes français, de Laurent Bonelli et Fabien Carrie, Seuil. Le Monde des Livres, 11.10.2018

Le retour du terrorisme djihadiste en France, avec les assassinats perpétrés par Mohammed Merah en 2012, puis les attentats commis depuis 2015, s’est accompagné d’une production foisonnante d’écrits aspirant à saisir le sens de cet événement, non sans céder souvent au démon de l’interprétation, à coups de théories psychologisantes et de paniques morales incriminant la jeunesse, les banlieues délinquantes ou ­Internet. Le « nihilisme générationnel », l’« islamo-gangstérisme » ou le « terrorisme 2.0 » se sont alors fait une place dans le débat public. (Voir la suite sur le site du Monde des Livres)